Le bouturage permet de reproduire gratuitement les plantes

Dans cet article vous allez voir les méthodes gratuites de bouturage que j’utilise moi-même. Contrairement à ce qui est conseillé sur beaucoup d’autres sites et dans des livres, je n’ai jamais eu besoin d’ajouter des « hormones » ou d’autres cochonneries chimiques coûteuses.

Il suffit d’un sécateur et de trucs sensés partir à la poubelle (bouteille en plastique, pot de confiture, gobelets…) pour faire naitre des dizaines de plantes. Personnellement je dois déjà en être à plusieurs milliers depuis que je connais l’astuce, en même pas trois ans.
Sans dépenser un centime en taxe pour les mauvaises dépenses de ce gouvernement de cons.
C’est encore plus jouissif.

 

Alors pour la théorie, en vérité c’est très facile, ça tient en quelques phrases :

Beaucoup de plantes ont la faculté de récréer tous les organes qui manquent à partir d’un morceau de branche ou de racine.

Pendant ce temps de régénérescence, la bouture doit être protégée de trop d’évaporation qui la dessècherait en profondeur.
Donc il faut retirer presque toutes les feuilles ou les couper pour réduire leur surface d’évaporation.
La bouture doit être placée dans un endroit plutôt lumineux mais à l’abri de trop de soleil direct.

Toutes les plantes n’ont pas la même croissance. Les bois tendres comme les figuiers ou les lauriers repoussent très vite.
Les bois durs comme les cerisiers, pruniers, poussent plus lentement et sont moins faciles à reproduire par bouture.
Des petits végétaux tendres comme des gourmands de tomates (les tiges en trop qui pompent la sève) recommencent à donner des petites racines visibles en seulement 4 jours.
Pour les oliviers, ça prend plusieurs mois. Mais les oliviers sont des arbres à croissance extrêmement lente. Certains ont plus de 4000 ans.

Toutes les plantes ont une saison optimale pour avoir du résultat en bouturage.
Pour les figuiers par exemple, au-début de l’été, chez moi c’est moins de 10% de perte, à vue d’oeil.
… mais, même des boutures de figuiers faites totalement hors saison, n’importe quand dans l’année, donnent des plantes environ une fois sur quatre. C’est seulement plus lent.
J’ai fait des boutures de verveine en automne, dans des bouteilles en plastique, fermées par un bouchon. Comme c’était la période où je commençais à tomber très malade, je ne les ai plus touchées jusqu’au milieu du printemps suivant. Donc pas de changement d’eau, pas de renouvellement d’air, du gel pendant l’hiver… et quand j’ai recommencé à m’occuper du jardin, j’étais surpris et content d’avoir des dizaines de nouvelles boutures de verveine.

Ce n’est pas toujours comme ça. Certaines plantes ne donnent vraiment pas grand chose, hors saison.

D’une manière générale je dirais que même hors saison, une bouture sur 5 donne une plante.
Donc, pour être quasiment sûr d’avoir des plantes, il ne faut pas se contenter d’une bouture, mais au moins une dizaine, une quinzaine si vous cassez beaucoup de choses si comme moi vous avez deux mains gauches.
Vu que c’est gratuit, facile et rapide, on peut en faire plein.

Ce qui a poussé en trop, on peut en faire profiter les gens qu’on apprécie. Directement de la main à la main. On choisit qui on veut. Pas comme toutes les taxes prélevées sur tout ce qui est payé, qui servent à du gaspillage d’état sur lequel on n’a aucun contrôle.
Et ça peut être très joli, sans moyen. Mieux qu’une figurine en plastique achetée à la dernière minute pour faire un cadeau. Les plantes c’est souvent beau dès le départ.

Bouture de figuier blanc dans un pot tape a l oeil

Un joli pot, même tout simple. Quelques cailloux ou des billes de terre cuite en décoration, ou ce que vous voulez, et hop !… un cadeau qui fait plaisir à tout le monde.
(Surtout si en plus c’est une variété rare de figuier).

Un secateur desinfecte a l alcool a pharmaciePour faire des boutures, il suffit presque d’avoir un outil qui fait une coupe nette.
Même un simple sécateur vieux de presque 40 ans suffit très largement.

Si récemment vous avez coupé des parties de plantes malades, vous pouvez désinfecter les lames avec un peu d’alcool à pharmacie, avant de faire vos boutures, qui vont rester longtemps en milieu humide.
Ce n’est pas indispensable.

D’une manière générale, n’essayez jamais de bouturer une plante malade ou pas belle à voir… mais il y a des plantes auxquelles on tient pour des raisons personnelles, et qu’on ne veut pas perdre.

Ca peut aussi être fait en urgence pour éviter de perdre toute une plante.
Par exemple, une tempête a cassé votre plus beau laurier…

Laurier casse par le vent

En réagissant vite, il est possible de faire du bon à partir de ce désastre.
Plutôt que de laisser les branches cassées sécher et mourir, on peut facilement faire quelques boutures, même totalement hors saison. Les racines mettront quelques mois de plus pour apparaitre.

Boutures de lauriers blanc

Si c’est la première fois que vous bouturez une variété de plante, vous ne pouvez pas savoir ce qui va bien marcher. Tiges très fines encore un peu vertes, jeunes branches avec presque l’aspect du bois, gros bout de branche en bois de plusieurs années…

La règle générale est que l’on doit prendre les jeunes branches avec presque la teinture de l’écorce définitive.
… mais la règle générale trouvée sur tous les sites internet plein de « y’a qu’à …  » dans la réalité… les « y’a qu’à » ça ne marche vraiment pas souvent.
Par exemple, pour mes première boutures d’olivier, les trois quarts des sites internet conseillaient très vivement un mélange de beaucoup de sable et d’un peu de terreau.
Je suppose que ces gens ont pris sur internet ou dans des livres des choses qu’ils n’ont pas testées, et s’en sont servi pour écrire leurs textes.
Que ce soit en olivier ou toutes les autres espèces, presque tout ce que j’ai planté dans des mélanges de sables plus ou moins enrichi, à crevé.

Boutures d olivier sur du sable

Donc, franchement, prélevez directement plusieurs tailles et âges différents dès la première fois, comme ça vous saurez ce qui marche, pour la plante qui vous intéresse.

Differentes tailles de boutures

Sur les morceaux de plantes qui donnent plusieurs petites tiges à partir d’une plus grande tige, on sait toujours où est le haut et le bas.
Par contre pour les longues tiges, savoir dans quel sens remettre la plante est souvent impossible si vous ne prenez pas de précaution au départ.

Tameaux en vrac et vieux secateur

C’est facile.
Est-ce que vous avez déjà vu une vraie maison ?

Pas ces espèces de merdes d’architectes en formes bizarres toutes en verre et métal qui consomment énormément d’électricité en climatisation et en séchage obligatoire à cause de toute la condensation.
Pas ces cages à lapins où les gens meurent lentement du wifi, avec des toits plats, qui s’écroulent quand il neige un peu trop.

Non non, des vraies maisons, qui obéissent simplement à la nature, pas comme celles des gros cons d’architectes diplômés.

En haut c’est en pente, pour que l’humidité et la neige puisse s’évacuer.

Coupe en biseau

En bas c’est bien plat partout, pour éviter que la construction ne s’écroule en quelques années.

Voilà, c’est l’idée.
C’est facile à retenir.

Dès le prélèvement des rameaux à bouturer, coupez ce qui va vers le haut en biseau et ce qui va vers le sol à plat.

Coupe a plat

Attention avec un sécateur, ça concentre beaucoup de force de coupe.
Tranquillement confortablement à plat sur une table, il n’y a pas trop de risque d’accident.
Par contre, en pleine nature, dans des positions pas confortables, quand vous forcez sur une branche, les doigts de l’autre main doivent être très loin, sinon quand la branche cède, ça peut trancher profondément.

Ne laissez pas les gamins utiliser un sécateur. Ca coupe trop puissamment.

Coupe du doigt

Vos boutures peuvent être placées dans plusieurs contenants différents, pour augmenter les chances d’avoir des résultats.

Par exemple dans un pot contenant de la terre enrichie d’une poignée de terreau, ou dans un mélange sable terreau conseillé presque partout sur internet (tssss), dans un simple verre d’eau, dans une bouteille en plastique fermée…

Ce qui marche le mieux dépend des variétés, de la saison, de la température…

Bouture en pot de terreau et dans l eau seule

Les pots de terre ou terreau doivent rester humides, donc il faut les arroser environ deux fois par semaine, plus en cas de canicule.

Les pots contenant quelques centimètres d’eau attirent les moustiques pour leur reproduction, donc il faut les vider et re-remplir une fois par semaine pour jeter les larves, sinon vous allez beaucoup vous gratter dans les semaines qui suivent.
L’eau croupie, c’est des centaines de moustiques assurés.

Boite de conserve remplie de larves de parasites

Ce problème de vermine n’est pas possible avec des pots contenant de la terre ou des bouteilles qui restent fermées pendant des semaines ou plusieurs mois.

Boutures en pot et en bouteilles fermees

Si vous avez pris conscience de toutes les escroqueries des banques et de leur fragilité, sur le point de s’écrouler, vous serez peut être tentés de produire des centaines (milliers) de plantes sans plus utiliser d’argent.

Ne pas avoir à vider tous les pots un par un toutes les semaines à cause des larves de moustique, mais juste arroser vite fait des pots contenant de la terre, c’est appréciable. C’est très rapide.

Bouturage de gourmand de tomate dans un verre d eau

Le bouturage dans un peu d’eau à l’air libre est bien si vous avez très peu de plantes, ou si c’est pour des plantes qui n’ont pas besoin de tremper longtemps.

Par exemple, au lieu de jeter les gourmands de tomates (les tiges en trop qui gaspillent la sève), vous pouvez garder les plus beaux dans un verre d’eau pendant une semaine.
Quand les racines sont sorties, vous pouvez les mettre en terre comme n’importe quel autre plant de tomate. Ce nouveau clone gratuit vous permettra de récolter des tomates 6 semaines de plus.

Cagette et bocaux en verre

Pas besoin d’investir dans du matériel. De simples pots en verre pour les confitures, le miel, les cornichon, les sauces… suffisent.
Le verre dure des milliers d’années sans entretien, s’il n’est pas cogné. Ce n’est pas comme le plastique ou les boites de conserve en métal.

C’est bien d’en garder quelques uns dans des cagettes au fond du jardin.

Pensez à les stocker à l’envers, justement pour ne pas que les moustiques viennent pondre dedans.

Bouture de plante grimpante dans un pot vide de nutella

Beaucoup de plantes donnent des racines de taille suffisante en seulement une dizaine de jours.

Dans ce pot de Nutella vide, c’est une petite branche d’une plante grimpante persistante, très vivace, très envahissante, pour couvrir un mur gris en parpaings nus très moche, que je ne me sens ni l’énergie ni l’envie de passer deux jours à enduire.
La plante va le couvrir joliment en deux ans.

Des racines tres vite

Entre le choix du rameau idéal sur la plante d’origine, la coupe, la mise en bocal, puis la mise en terre deux semaines plus tard, c’est seulement un quart d’heure de travail très facile.
Même sans avoir la santé, c’est possible.

Mur couvert par une plante grimpante
Une décoration facile, rapide, écologique, et qui attire même les pollinisateurs pendant la floraison. Que du bonheur.
En plus de ne pas rapporter un centime en taxe pour les gaspillages des ministres.

Comment sortir les boutures d une bouteille en plastique

Il ne faut pas utiliser de bouteilles en verre pour le bouturage en bouteille fermée, pour une raison simple : le plastique peut se couper facilement et sans danger, pour sortir les plantes sans les abimer.

Boutures sortant d une bouteille en plastique decoupee

Puis quand il y a beaucoup de racines, ou peu mais que les plantes semblent débordantes de vie, vous les mettez simplement en terre de la façon habituelle.
Un peu de terre mélangée à un peu de terreau, dans un pot.
Un arrosage, puis vous laissez quelques jours à l’ombre, avant de mettre la plante à sa place définitive.

Mise en terre

Pour savoir qu’une bouture est morte, c’est simple. Si vous doutez, attendez, pour ne pas passer du temps à rempoter pour rien.

Quand c’est mort, c’est sec, jaune, marron, sans feuille…

Quand c’est vivant, des feuilles et des bourgeons renaissent.

Boutures vivantes et mortes dans un meme pot

Si c’est la belle saison, pas la période où les plantes entrent en veille, vous pouvez enlever au fur et à mesure tout ce qui semble mourir.

Boutures ratees enlevees des pots

C’est du bois sec. Pour l’allumage gratuit et écolo du barbecue ou de la cheminée quelques mois plus tard, c’est bien. Pas de gaspillage.

Mais vous pouvez aussi tout simplement les laisser au sol, sur vos cultures. C’est des rameaux, donc c’est concentré en substance nutritives permettant de faire naitre des plantes. Pour enrichir le sol, c’est bien aussi.

Recyclage des boutures ratees en bois d allumage

On ne peut pas vraiment toujours savoir avant environ deux semaines si une bouture vivra, puisque d’abord la plante utilise ses stocks internes pour donner des feuilles.
Si deux bonnes semaines après la coupe des feuilles renaissent, c’est que c’est bon, c’est réussi.
Si vous voyez des racines, le délai d’attente peut être plus court.
Pour les plantes lentes comme les oliviers, il faut souvent plusieurs mois d’attente avant de savoir.

Bouture de rosier

Si dès le départ vous avez en tête qu’une seule bouture sur 4 ou 5 va donner une belle plante, vous ne serez pas déçus.

 

… et si presque tout pousse, c’est que du bonheur.

Cagette remplie de gobelets de boutures de verveine

Des dizaines de plantes à distribuer gratuitement pour embellir les vies autour de vous.

Belles boutures de verveine

Les figuiers ont une particularité très agréable, en raison de la souplesse de leur bois.
On peut faire pousser des racines directement sur l’arbre.

C’est à dire qu’on ne coupe la bouture que lorsqu’elle a déjà tout ce qui lui faut pour être autonome.
… donc c’est la quasi-certitude d’avoir 100% de réussite.

Ce type de bouture sans couper d’abord la branche s’appelle un marcottage.

Figuier de 4 ou 5 ans au fond du jardin

Selon les parties du végétal à marcotter, leur souplesse, leur hauteur, on peut simplement enterrer une partie de la branche sans la couper. Après plusieurs semaines, après avoir pris soin de vérifier qu’il y a des racines, on peut séparer la branche de l’arbre. Elle est autonome.

Là je vais vous montrer une méthode hyper facile, sans fatigue, sans creuser, sans risquer de casser une branche.

Il faut un morceau de plastique, comme un sac. Transparent c’est mieux. Vous verrez sans ouvrir le plastique si les racines sont assez grandes.
Il faut de quoi l’attacher sur la branche. Ca peut être du ruban adhésif ou des petits fils de fer par exemple.
Et quelques poignées de terreau et de l’eau.

Le materiel necessaire pour marcoter un figuier facilement

Un couteau peut être utilisé pour gratter juste un peu l’écorce à l’endroit voulu, pour augmenter la porosité.

Ecorce un peu frottee avec une lame pour augmenter sa porosite

Le travail est encore plus rapide et propre avec un petit bout de papier abrasif.

Papier de verre pour pour frotter la brance a marcoter

Ensuite l’idée est de mettre un peu de terreau très humide dans une feuille en plastique bien attachée autour de la branche.

Plastique recouvert de terreau

Là, sur cette photo, c’était la première fois que je le faisais. En fait, comme ça il faut trois mains. Une pour tenir bien en place le plastique tout dégoulinant de terreau trempé et deux pour accrocher.

Mouiller abondamment le terreau

Donc si vous travaillez seul(e), commencez plutôt par attacher solidement un côté sur la branche avant de placer le terreau.

Pose de la poche en plastique sur la branche a marcotter

Ensuite on peut remplir de terreau, mouiller abondamment, puis refermer l’autre extrémité.
Toujours rien de compliqué à faire.

Chaussette en plastique autour de la branche a marcoter

Par contre comme c’était la première fois, je n’ai pas vraiment fait correctement ce qu’il fallait. Il faut beaucoup plus de terreau, pas seulement deux poignées, sinon ça sèche en quelques jours.

Seringue et aiguille pour injecter de l eau dans le plastique

On peut utiliser une seringue dangereuse avec son horrible aiguille piquante pour rajouter de l’eau sans rien démonter, mais c’est beaucoup mieux, plus sûr, plus pratique, sans plus rien à faire, de mettre dès le départ assez de terreau et d’eau pour environ deux semaines.

Injection d eau a la seringue dans la boule de terre pour qu elle reste humide

La branche crée très vite des racines.

En fait, c’est vraiment une méthode parfaite pour ne rien perdre, ne rien gaspiller.
Je devais couper les branches les plus basses, pour ne pas qu’elles prennent toute la place et m’empêchent de passer dans mon mini-jardin. Plutôt que de le faire en automne, c’est nettement plus intéressant de le faire au printemps ou au début de l’été.

Les branches que je voulais couper sont devenue de vrais arbustes, en un clin d’oeil.

En deux semaines, pour presque zéro centime, 5 nouveaux figuiers d’une taille d’arbuste de presque deux ans, vendus à des prix délirants en jardinerie. Entre 12 et 60 euros selon la variété. Justement celle-là est un peu chère.

C’est épatant, non ?

Plein de nouveaux jeunes figuiers

Sans le plastique, admirez la beauté des racines et leur densité impressionnante en deux semaines.

Racines de figuiers apres marcotage

C’est à comparer avec la taille des racines de branches coupées en rameau d’environ la longueur d’une main, mis en terre plusieurs semaines ou plusieurs mois.

Racines de figuier

Bon, là, il y a quand même un avantage énorme. Au niveau des gestes c’est extrêmement rapide.
Partout où on passe, quand on croise un arbre magnifique et très productif, on peut prélever proprement un morceau de branche, avec une coupure nette au sécateur sans casser la branche, et en faire plein de boutures en rentrant chez soi.
On ne prend qu’un morceau de branche. Si on n’est pas le propriétaire de l’arbre, qu’on ne peut pas le recouvrir de sachets en plastique garnis de terreau mouillé, la méthode marche aussi très bien, mais est un peu plus lente pour créer des racines.

Plusieurs boutures de figuiers dans un même pot

Quand les boutures semblent réussies, vous pouvez les mettre en pots individuels.

Jeunes figuiers reproduits par bouture dans la terre

Pendant au minimum une journée, après rempotage, laissez vos plantes à l’abri de la morsure trop directe du soleil. Sous un arbre avec un beau feuillage par exemple, ou au pied d’un mur à l’ombre toute la journée.

Un plant de figuier bouture de l annee derniere

Ca, c’est un magnifique jeune figuier gratuit d’une bouture de l’année dernière, que je replante dans un pot plus grand.

Il faut enlever les fruits

J’ai oublié de préciser que l’on ne peut pas bouturer des rameaux déjà pleins de fruits ou envahis de fleurs. Une partie des substances nécessaires a déjà été utilisée par la plante pour sa reproduction normale, sans intervention d’un sécateur.

S’il n’y a encore que quelques jeunes fruits, c’est bon. Il suffit de les retirer. Pareil pour seulement quelques fleurs.

Taille des feuilles pour diminuer leur exposition au soleil

Pas pour le marcottage, puisque quand vous coupez la branche c’est que vous avez déjà les racines, mais pour toutes les autres boutures, que ce soit celles que vous plantez directement en terre, celles dans un fond d’eau à l’air libre, celles enfermées dans une bouteille avec de l’eau,
Il ne faut qu’une petite surface de feuille, pour limiter l’assèchement tant que la plante n’a pas reconstitué les racines pour la nourrir.
Donc, enlevez presque toutes les feuilles du bas, en commençant toujours par les moins belles ou dévorées, même si elles sont tout en haut. La circulation se fera quand même sur quelques centimètres sans problème.

Si les feuilles sont très grandes, comme celles des figuiers, ou interminablement longues, comme celles des lauriers, coupez proprement une grande partie.
Tant qu’il n’y a pas de racines, juste une minuscule surface de feuille suffit.

Et même sans feuilles ça marche. Ne jetez pas les morceaux de rameaux sans feuilles si ils sont beaux.
L’avantage d’avoir des feuilles est qu’on voit plus vite à la couleur et au dessèchement quand la bouture a raté.

Fil de fer et pince

Le bouturage des bois très durs (cerisier, prunier, amandier…) marche beaucoup moins bien.
Il faut rajouter une étape pour augmenter les chances de réussite. Il faut d’abord placer un petit bout de fil de fer.

La circulation ne se fait pas que dans un sens, de l’eau prise dans le sol, pompée vers le haut par l’évaporation des feuilles. Il y a aussi une circulation descendante, pleine de sève nutritive, réparatrice, constructrice de racines…
Cette circulation vers le bas est plus vers l’extérieur de la plante.
Donc on peut diminuer facilement son débit descendant en serrant très légèrement un fil de fer autour du rameau choisi, puis on laisse les hormones de croissance s’accumuler pendant au minimum une semaine.

Bouturage de cerisier avec serrage prealable directement sur l arbre

Ensuite vous coupez au-dessous du fil de fer et vous faites des bâtonnets un peu plus grand qu’une main que vous traitez comme n’importe quelle autre bouture.

Avec les bois durs, le niveau de réussite est moins important. Vous risquez de devoir faire plusieurs tentatives, longues, avant d’avoir des plants.
Je crois que dans le cas des fruitiers à bois durs, il est plus intéressant d’acheter quelques jeunes arbres que de compter un peu trop sur le bouturage.

L’expérience montre qu’il n’est pas vraiment si intéressant de recommencer tout de zéro pour certaines plantes. Par exemple, les graines de fraises mettent souvent un an avant d’avoir juste une petite taille moche. Il est plus intéressant d’acheter quelques pieds déjà adultes qui vont en donner beaucoup d’autres très vites par reproduction naturelle par les racines et certaines tiges spécialisées, plutôt vivaces et envahissantes.

Pour la menthe c’est un peu la même chose. Les graines mettent 500 000 milliards d’années avant de se décider à donner quelques mini-plantes ridicules. La menthe est plus intéressante à reproduire en partant d’une bouture que par des graines.
Donc, démarrer sa culture à partir d’un godet acheté en jardinerie fait gagner un an.

Pour les fruitiers à bois durs, c’est un peu la même chose. Si vous achetez un petit arbuste, vous avez le départ. Vous le clonerez plus tard, si il est productifs, vigoureux, sain, qu’il se plait chez vous, dans votre climat, l’humidité, l’ensoleillement, la quantité d’ondes tueuses chez vous, tout ça…

En fin de saison, les jardineries bradent à des prix impressionnants les invendus de gros fruitiers avec des pots encombrants, qui vont leur prendre de la place pendant 8 mois en empêchant d’autres ventes, et en coûtant de l’argent en arrosage, soins, rempotages, maintenance avec les charges salariales les plus chères d’europe…
Donc justement parce que notre société est totalement pourrie par le productivisme financier, il y a des moments où ça peut devenir un atout plutôt qu’un problème.

Par exemple, avoir une variété rare de cerisier de déjà 3 mètres de haut, en prix normal à 200 euros, pour 29 euros seulement.
Pareil pour les pommiers ou d’autres arbres fruitiers.

Ce n’est pas parce que vous savez maintenant bouturer que ça en vaut la peine pour tout.

Bouture de vigne

Pour les vignes, ça semble en valoir la peine, même si j’ai très peu d’expérience la-dessus.
Apparemment des morceaux de racines de la taille d’une main, avec un peu de tige et quelques feuilles, donnent une vigne.
Les seulement cinq morceaux de racine que j’ai plantées on donné 4 très petits arbustes. La croissance est très lente au départ apparemment.

D’autres plantes très utiles comme les bambous, vu leur prix hallucinant en pot comme coupés, et surtout l’infinité des usages possibles, les rendent particulièrement intéressants à reproduire.
Ca fera l’objet d’un autre article.
Là aussi j’ai testé toutes les manières « faciles » vantées partout sur internet avec 0% de réussite, malgré un an et demi de tentatives.

… quand j’ai déterré un petit bout de racine avec une jeune tige et quelques feuilles, j’ai enfin eu ma base de départ pour des bambous qui poussent tout seuls.
Je ne l’avais pas fait avant parce qu’une diplômée en agriculture m’avait dit à quel point c’était un travail épouvantablement chiant et difficile, épuisant, blablabla…

Ca prend même pas une minute à faire. Pas besoin de creuser plus de 15 centimètres.
Un an et demi de perdu au départ, parce que j’ai écouté et lu des gens qui répètent les choses probablement sans les avoir faites eux-mêmes.

Jeune plant de verveine

Franchement, faire des boutures, dans l’ensemble, c’est incroyablement simple.

Alexandre
Se-Preparer-Aux-Crises.fr

 

 

64 comments

  1. Le Premier Scribe

    Pour les fruitiers tels les pêchers, pommiers, cerisiers, il est nécessaire de les greffer (c’est très technique), sinon les arbres donneront des fruits sauvages très médiocres en goût.

    Par contre on peut très bien bouturer ou marcotter des vignes en obtenant les mêmes caractéristique organoleptiques. Si les boutures ne sont pas greffées sur un porte greffe résistant au phylloxera il risque juste d’y avoir des surprises à ce niveau avec le temps, quoique le risque soit infime dans un jardin.

    A propos de vignes, le Livre des Révélations semble en parler :

    Rouleau Premier, chapitre XII, versets 1 à 7

    1 Dans le jardin du Prophète il y avait une vigne courant en pergola. L’on eût dit que ses cheveux de pampres recouvrissent tels une coiffe ombragée la vieille tonnelle où étaient assis les disciples. Des grappes de raisins rendaient hommage à la terre en chantant l’été de toutes leurs baies pulpeuses.

    2 Un disciple dit : « Prophète qui nous assemble à ta tonnelle, qu’en est-il ? Pourquoi les mahomètes vomissent-ils le sang du Christ que l’on garde en jarre en souvenir de Lui ? »

    3 Le Maître leva les yeux et considéra les pampres aux fruits gorgés de la sainte labeur. Il répondit :

    4 « Ceux qui mécroient revêtent des habits dont ils ne tissent pas les fils, boivent des breuvages qu’ils ne font pas pousser, vénèrent un livre qui leur enseigne de voler ceux qui ne sont pas leurs pareils, ou encore que la Terre est plate comme un tapi et que le Soleil se couche dans une eau de boue.

    5 Un jour ils finiront par manger par terre en buvant de la pisse d’âne, si ce n’est déjà fait.

    6 Malheur à eux, donc ! Et puisse Dieu avoir pitié.

    7 Mais Dieu est las de leur trop plein de crimes et l’heure de la fin est presque venue. Donc je ne pense pas. »

    • Justement, allah m’a encore parlé ce matin. Il m’a dit qu’il aime bien me parler plutôt qu’aux musulmans parce que moi j’ai l’air d’écouter ses messages.
      Je lui ai répondu « Quoi ? ».
      Alors allah m’a dit qu’il aime bien me parler plutôt qu’aux musulmans parce que ça fait plaisir que quelqu’un écoute enfin ce qu’il dit vraiment.
      Je lui ai répondu « Quoi ? ».
      Il m’a dit « Je… non rien ».

      Puis il m’a dit « Tu pourrais mettre une majuscule à mon nom quand tu l’écris, quand même. Je ne suis pas manuel valls ou taubira »

      Là j’ai fais comme si je n’avais pas entendu, parce que j’ai pas envie.

      J’ai noté sur un post-it :
      « Ce matin allah m’a dit de parler aux musulmans même si visiblement ça ne sert plus à rien.
      Il leur ordonne de désobéir ».

      allah a ri.
      C’est curieux mais on commence à bien s’entendre allah et moi. Maintenant je lui parle presque aussi souvent qu’à mes chats.

      • Premier Scribe

        Hazard ou réalité scientifique ?

        Étrange oui.

        D’ailleurs depuis que que m’occupe des rouleaux sacrés, comme toi je sais maintenant ce qu’est la vraie prière.
        En revanche, ce seront toujours les mêmes qui vont s’arracher les cheveux…

        Regarde :

        Rouleau Premier, chapitre XIII, versets 1 à 7

        1 « Maître de la sagesse, toi qui connait la course des mondes et l’avenement du Jour de gloire, dis-nous comment prier ! » C’est que demanda le plus jeune de ses disciples.

        2 Le Prophète tint conseil en lui-même. Il dit :
        «  Eussiez-vous oubliés d’être à l’écoute de votre Moi divin, pourquoi n’avez-vous pas entendu celui qui vint il y a peu instuire le peuple d’Orphalèse ? Rappelez-vous ses paroles :

        3 « Si vous entrez dans le temple sans autre but que de demander, vous n’obtiendrez rien. Et si vous y entrez pour vous mortifier, vous ne serez pas élevé, ou même si vous y entrez pour solliciter le bonheur pour les autres, vous ne serez pas entendu. Dieu n’écoute pas vos mots. Et je ne puis vous apprendre la prière des mers et des forêts et des montagnes. Mais vous qui êtes nés dans les montagnes et les forêts et les mers, vous pouvez trouver leur prière en votre cœur. »

        4 Le Prophete servit alors à ses disciples un verre du vin de treille qu’il récoltait en son jardin.
        5 En vérité je vous le dis moi-même : Vous ne pourrez prier qu’en silence dans le Temple de l’Invisible en vous tenant droit, humble et remerciant avec certitude pour le bien que vous faites naître de votre propre industrie ;

        6 Telle est la priere du semeur à son champs, de la mére qui donne le sein à son fils, du boulanger faisant lever la pâte, ou encore, du guerrier transperçant les daïmons venus piller ses biens et corrompre ses enfants ;

        7 Car le Tres Haut n’écoute ni les égoïstes, ni les mendiants, ni les hypocrites, ni les lâches, ni les adorateurs, encore moins ceux qui arborent des vetements de priere ou des déguisements de culte, et qui l’emprisonnent dans des rituels ou des lieux de prieres, fussent-ils acroupis à quatres pattes le front plus bas que terre.

      • alexandre

        Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse:
        « Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » On dirait que la France fait bien son boulot.

        • Le Scribe de la Révélation

          Jean, IX, 20 – 21
          Quant aux survivants de ces fléaux, ils ne renoncèrent même pas à leur façon d’agir, ils ne cessèrent d’adorer les démons et les idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, bien incapables de regarder, d’écouter ou de marcher ;
          (21) ils ne regrettèrent pas non plus leurs meurtres, leurs maléfices, leurs débauches ni leurs vols.

          Jean, XXII, 10 – 11
          J’entendis alors une forte voix céleste dire : « Maintenant sont arrivés le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, ainsi que l’autorité de son Christ, puisqu’on a jeté bas l’accusateur, qui accusait jour et nuit nos frères devant notre Dieu.
          (11) Mais ils l’ont vaincu en vertu du sang de l’Agneau et de leur éloquent témoignage : ils ont méprisés la vie jusqu’à accepter la mort.

          Jean, XIII 16-17
          Elle arrivait à ce que tout le monde, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, se marquât la main droite ou le front, (17) de façon que personne ne pût acheter ou vendre sans être marqué du nom de la Bête, ou du chiffre de son nom.

          Jean, XIV 9-11
          Un troisième ange les suivit et dit à haute voix : « Celui qui adore la Bête et sa statue , et en accepte la marque sur le front ou sur la main (10) boira lui aussi du vin de l’indignation de Dieu, versé pur dans le calice de sa colère ; il sera tourmenté dans le feu de souffre, sous les yeux d’anges saints et de l’Agneau ;
          (11) la fumée de leur tourment ne cessera de s’élever pour les siècles des siècles, sans que les adorateurs de la Bête et de sa statue et quiconque reçoit l’empreinte de son nom aient de répit ni jour ni nuit ».

          Jean, XVI, 1-21
          J’entendis alors dans le temple une voix forte dire aux sept anges : « Allez répandre sur terre les sept coupes de l’indignation divine ».
          (2) Le premier s’en alla donc verser sa coupe sur le sol ; il en résultat un ulcère malin et pénible pour les hommes qui portaient l’empreinte de la Bête et se prosternaient devant sa statue.
          (3) Le deuxième répandit sa coupe dans la mer ; elle tourna en sang cadavéreux et tous les animaux marins périrent.
          (4) Le troisième répandit sa coupe dans les fleuves et les sources, et ce devint du sang.
          (5) J’entendis alors l’ange des eaux : « Il est juste , disait-il, que toi, qui es, qui était, le Saint, tu aies ainsi jugé ;
          (6) parce qu’ils ont versé le sang des saints et des prophètes, tu leur as aussi donné à boire du sang ! Ils le méritent !
          (7) Et j’entendis l’autel dire : « Oui, Seigneur, Dieu Dominateur, tes jugements sont vrais et justes ».
          (8) Le quatrième répandit sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de surchauffer les hommes par ses ardeurs ; (9) ainsi les hommes furent surchauffés d’une chaleur torride, ils maudirent le nom de Dieu qui peut déclencher ces fléaux, et ne voulurent pas se repentir et le glorifier.
          (10) Le cinquième répandit sa coupe sur le trône de la Bête ; son royaume s’enténébra et, de douleur [ses sujets] se mordirent la langue.
          (11) Ils maudirent le Dieu du ciel, à cause de leurs souffrances et de leurs ulcères, sans se repentir de leur conduite.
          (12) Le sixième répandit sa coupe dans le grand fleuve Euphrate ; l’eau se tarit pour laisser passage aux rois d’Orient. (13) A ce moment je vis [sortir] de la gueule du Dragon, de celle de la Bête et de la bouche du faux prophète trois esprits impurs ; ils avaient l’air de grenouilles ;
          (14) de fait se sont des esprits démoniaques qui opèrent des prodiges et vont trouver les rois de toute la terre en vue de les concentrer pour la bataille du grand jour du Dieu Dominateur.
          (15) Voici que je viens comme un voleur ! Heureux qui veille et garde ses vêtements, pour n’avoir pas à circuler nu en se montrant indécent ! (16) Ils les rassemblèrent au lieu dit en hébreu Har-Magedon.
          (17) Le septième enfin répandit sa coupe dans les airs ; il sortit du temple une voix forte émanée du trône : « C’en est fait  » disait-elle. (18) Aussitôt ce furent des éclairs, voix et coups de tonnerre accompagnés d’une secousse telle que jamais, depuis l’apparition de l’homme, il n’en advint d’aussi violente ;
          (19) la grande ville se brisa en trois, les villes païennes croulèrent , et ainsi Babylone la grande fut rappelée au souvenir de Dieu pour qu’il lui administrât le calice du vin de son ardente colère.
          (20) Toutes les îles s’enfuirent et l’on ne trouva plus de montagnes.
          (21) Des grêlons énormes, pouvant peser un talent, se mirent, du haut du ciel, à bombarder les hommes ; ceux-ci maudirent Dieu à cause du fléau de la grêle, car il est formidable.

          Jean, XXVIII, 9 – 17
          Les rois de la terre qui se sont méconduits et livrés au luxe avec elle pleureront et se désespéreront à son sujet en apercevant la fumée de son brasier ;
          (10) retenus a distance par la terreur de son tourment : « Hélas, hélas ! diront-ils, ô grande ville, Babylone, ville forte, il a suffit d’un moment pour ton exécution !  »
          (11) Les trafiquants de la terre pleurent et se lamentent sur elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison, (12) cargaison d’or et d’argent, de pierres précieuses et de perles, de fine toile et de pourpre, de soie et d’écarlate, de toutes sortes de bois de thuya et d’objets d’ivoire, de bois précieux, de bronze, de fer et de marbre, (13) cinnamone et amone, parfums, essences et encens , vin et huile, farine et froment, gros bétail et moutons, chevaux et chariots, esclaves et autres personnes !

          (14) Voilà que le bon temps pour tes passions animales s’est envolé, toute l’opulence et le clinquant se sont envolés et jamais plus ne se retrouveront.
          (15) Les trafiquants de ces denrées, qui s’enrichissaient d’elle, retenus à distance par la terreur de son tourment, pleureront et se lamenteront : « Hélas, hélas ! diront-ils, la grande ville qui se drapait de fine toile, de pourpre et d’écarlate et scintillait d’or, de pierreries et de perles, (17) en un moment toute cette richesse a été rasée ».

          Jean, XIX
          17) Je vis alors un ange debout sur le soleil : il se mit à crier bien fort à tous les rapaces qui volent en plein ciel : « Ici ! rassemblez-vous pour les ripailles de Dieu, (18) pour dévorer chairs de rois, chairs de généraux et chairs de preux, chairs de chevaux et de cavaliers, chairs d’hommes libres et d’esclaves, de petits et de grands ».

          (19) Puis j‘ai vu la Bête, les rois de la terre avec leurs armées réunies pour faire la guerre au Cavalier et à son armée.
          (20) Mais la Bête fut garrottée, ainsi que le faux prophète qui avait opéré sous son contrôle les prodiges par lesquels il avait séduit les gens qui avaient reçu l‘empreinte de la Bête et s‘étaient prosternés devant sa statue. Tous deux furent jetés vifs dans l‘étang de feu sulfureux.

          (21) Le reste fut massacré par l‘épée que dardait la bouche du Cavalier, et tous les rapaces firent bombance de leurs chairs.

  2. Alban

    Bouturage et marcotage sont les deux substitues de la finance ?

    Blague à part j’apprécie les conseils du marcotage aérien du figuier et tout les trucs et astuces.

  3. NAPOLEON.IV

    Les fruitiers n’ont nul besoin d’estre greffés PremierScribe puisque, comme l’eût escrit Alexandre, ceux-cy sont des clones de la race désirée. L’art du greffeur est sollicité lorsque la plante fut semée.
    Mis as part cela, tes versets me causèrent grand rire!

  4. Raynote

    Merci Alexandre! Vraiment très intéressant, ça me donne envie d’essayer tout de suite.

    Justement, il y a un figuier pas loin de chez moi qui dépasse largement les limites de la propriété où il est installé. Alors un de ces soirs, ou très tôt un matin, vu qu’il fait jour avant 6h, j’irai avec mon sécateur en chiper quelques bouts de branches.

    A ce propos, je ne suis pas sûre d’avoir bien compris, est-ce qu’avec un bout de branche assez long (quelque soit la plante), mettons 60/70 cm, on peut essayer de faire produire des racines sur cette branche coupée en plusieurs tronçons , 2 ou 3, par exemple? Ceci, afin de multiplier les exemplaires si on n’a pas accès à l’arbre à volonté, comme lorsqu’il est dans notre propre jardin.

    • Lancelot

      Négatif, ça ne marche qu’avec un prélèvement de bout de branche avec méristème (pointe en croissance issu d’un bois d’un an, c a d de l’année d’avant).

      ……………………..

      « Apparemment des morceaux de racines de la taille d’une main, avec un peu de tige et quelques feuilles, donnent une vigne. »

      NON. Les racines sont issus du porte greffe, qui lui ne donne pas de fruit comestibles.
      A moins que tu aies prélevé sue une vigne hybride qui donne des raisins quasi immangeables, ou sur une vigne non greffée mais il n’y en a quasiment pas.

      Un plant de vigne coûte 1.70 euros chez un pépiniériste.

      La vigne est sensible à l’oïdium et au mildiou. Elle a besoin d’être traitée préventivement avec un mélange bouillie bordelaise + soufre au moins cinq six fois tous les 15 jours dès la stade 5 feuilles, sinon c’est même pas la peine.

      D’ailleurs, hormis les figuiers et de rares variétés rustiques de pêchers, tous les arbres fruitiers sont sensibles aux maladies cryptogamiques.
      Sans traitements préventifs ils s’affaiblissent rapidement et leurs fruits – s’il y en a – seront au minimum pleins de vers.

      • Ha, ok. Les racines de vigne, c’est le porte greffe. Donc en fait, c’est quand même bon à prendre. On fait grandir des racines que l’on greffe plus tard pour les rendre résistantes aux maladies ?

        J’ai deux pieds de vigne dans mon jardin, depuis peut être déjà 8 ans. Je n’ai jamais fait un seul traitement. Pas le moindre signe de maladie.

        (Comme je ne suis vraiment pas un expert en vigne, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est comme avec les autres cultures intensives, pleines de traitements, qui font perdre l’immunité naturelle, comme pour les gens vaccinés qui sont en bien moins bonne santé que ceux qui n’ont jamais eu d’injection de virus, aluminium, mercure, squalène, directement dans les veines).

        • lancelot

          Le greffage des vignes demande un savoir faire professionnel. Il ne s’effectue sur bois d’hivers uniquement, est suivit de d’un paraffinage et d’un passage en chambre de chauffe très précis.

          Pour ton exemplaire il m’est difficile d’évaluer car il se peut qu’une vigne greffée plantée trop bas – c a d avec le point de greffe au niveau du sol – que tes racines puissent être des rejets accidentels du greffon (le cépage).

          Pour les traitements, tous les cépages nobles (vitis vinifera) en ont besoins. Même en bio on ne peut se passer du cuivre, du souffre et du bacilius thuregiencis).

          En revanche les vignes hybrides résistent bien en raison même de leur rusticité.

          En règle générale, toutes les plantes ont été sélectionnées et reproduites pour leurs qualités gustatives et productives, ce qui les a naturellement affaiblies au passage. La nature a horreur des cultures artificielles.

          En +, depuis les années 1960 les produits phytosanitaires ont induit des résistances au profit des « maladies » ( par sélection naturelle des spores résistants ) et des ravageurs ( par mithridatisation).

          En fait, pour la Nature les champignons et ravageurs sont un antidote aux vraies maladies que représentent l’agression des « cultures » humaines.

          Rien de ce qui est cultivé n’est biologique – le logique de la nature.

          L’homme n’a été vraiment bio qu’aussi longtemps qu’il était chasseur cueilleur.

          • Itada

            Je connais quelqu’un qui a des vignes super, vraiment super, abondantes, délicieuses, pas malades, obtenues accidentellement (comprendre : par hasard) par semis. Très bien adaptées au terroir et au climat (forcément. A poussé ce qui était en capacité de pousser là), production qui s’étale de juillet à octobre vu que caractéristiques génétiques propres à chacune. Moi je dis ça, je dis rien. Voilà voilà… 🙂

            • Clovis

              Les pépins de raisins tombés ou semés en milieu fertile et ensoleillé lèvent, croissent puis deviennent fructifères, oui.

              Il n’en est pas moins patent que les cépages nobles de famille vitis vinifera ne résistent pas aux attaques du phylloxéra et qu’ils restent sensibles aux maladies cryptogamiques.

              Cela dit, ces vignes restent moins vulnérables que par exemple les tomates au même mildiou et moins que les melons à l’Oïdium.
              Si le climat est plutôt sec et radieux, et/ou l’implantation est sise entre 200 et 400 mètres d’altitude, ça passe sans traitements phytosanitaires d’autant mieux s’il n’y a pas de monoculture, re-oui (et c’est vrai pour les vignes comme pour les cucurbitacées ou les solanacées).

              Mais si le phylloxéra trouve des vignes franches de pied ( non greffées ) c’est mort, et il n’existe aucun traitement pour les sauver.

            • Est-ce que l’argent colloïdal fonctionne sur des maladies des vignes ?

            • J’ai pensé à une nouvelle chose il y a quelques jours, mais je n’arrive pas à trouver d’informations sur internet. C’est peut être trop fou.
              Pour protéger les plantes de la violence du soleil blanc et de la sècheresse, j’ai pensé à couvrir (à peine) les feuilles par une aspersion d’argile mélangée à de l’eau. Une fine couche très diluée. Ca devrait limiter les dégâts du soleil blanc.

              En Afrique, là où le soleil cogne encore plus, des animaux comme des éléphants, se protègent la peau du soleil avec de la boue. Même des tribus primitives le font, un peu partout.

              Les récoltes souffrent énormément partout sur la planète. Les prix ont encore grimpés de 30 à 40 % cette année. La fin du monde est déjà bien commencée.

              Il faut empêcher le soleil de brûler les plantes. Les grosses structures aériennes pour faire de l’ombre sont chères et résitent mal aux vents surpuissants provoqués par le changement climatique.

              Couvrir les feuilles d’une très fine couche gratuite ou presque, d’un produit bio et parfaitement sain, me semble être une des dernières solutions possibles pour continuer à avoir de mini-récoltes quand presque tout le monde va mourir de faim.

              Après les rares fois où il va pleuvoir, vu que l’humidité de l’air baisse, il suffira de repasser un rapide coup de vaporisateur sur les feuilles.

              Même si la chaleur est encore pénible, les températures baissent et je n’aurai pas le temps de vérifier ma théorie cette année.

              Est-ce que tu as un avis ?

            • Clovis

              « Est-ce que l’argent colloïdal fonctionne sur des maladies des vignes ? »

              Sauf erreur il ne me semble pas que cela ait été essayé.
              Pour des raisons de coût, j’imagine.
              (Exemple, en traitement bio une protection à la bouillie bordelaise coûte environ 30 euros/ha et un traitement à la fleur de soufre 35 euros. Soit entre 1 et 2 centime/ceps de vigne.)

            • L’argent colloidal coute seulement quelques centimes par litre quand on le fabrique soi-même. Je crois que j’en ai déjà fabriqué pas loin de 80 litres.

              Comme je ne bois plus l’eau empoisonnée du réseau d’eau « potable » ni presque aucune boisson industrielle, que de l’eau distillée, j’ai déjà un distillateur électrique. C’est le plus gros achat. Pas loin de 150 euros.

              Après il faut deux électrodes en argent pur. Environ 25 euros sur Amazon.

              Un transformateur de faible puissance. J’ai recyclé un transformateur d’un vieil ordinateur portable.

              Et un appareil pour tester la concentration (ppm), environ 7 euros.

              Ha oui, aussi un entonnoir en plastique et une minuscule boulette de coton pour le filtrage.

              Ca prend des heures. Il faut inverser les électrodes de temps en temps, pour éviter qu’une seule ne s’use.
              Il existe des appareils qui automatisent toute la production, mais ils coutent plus de 120 euros. Pour ceux qui ont les moyens et qui doivent produire beaucoup, c’est un très bon achat.
              Une bouteille d’argent colloïdal toute prête d’un demi litre coûtait environ 45 euros sur Amazon, la dernière fois que j’ai regardé.

              Une théorie dit que toutes les maladies émergentes à base de parasites, comme Lyme, sont provoquées par le manque d’atomes d’argent dans notre alimentation moderne. Les sols épuisés ne fournissent plus cet antibiotique antiparasitaire naturel.

            • Clovis

              « Pour protéger les plantes de la violence du soleil blanc et de la sècheresse, j’ai pensé à couvrir (à peine) les feuilles par une aspersion d’argile mélangée à de l’eau. Une fine couche très diluée. Ca devrait limiter les dégâts du soleil blanc. »

              Faut essayer. J’imagine que ça dépend de la concentration. Faudrait essayer à très faible dose, genre 1/500.
              Les stomates des feuilles ont besoin de pouvoir respirer afin d’absorber le CO2
              nécessaire à la photosynthèse ainsi que l’humidité des rosées matinales, curieusement de plus en plus rares d’ailleurs.

              Tu vas rire, mais cette année juste avant la première vague de canicule j’ai investi dans l’achat d’une douzaine de grands parasols en promo. Le genre solide avec toile ignifugée et moulinette à 19 euros/p.
              En fait je les ai simplement enchâssés sur des fers à béton de diametre 14.

              Les fraisiers, les framboisiers, les tomates, les haricots, les choux, navets, betteraves rouges, carottes adorent; ça filtre les UV et les fruits mûrissent mieux et plus vite.

              Ben en fait c’est connu : on bronze beaucoup plus rapidement sous un parasol que sous le cagnard…

            • Clovis

              Je vais compéter mon post d’il y a quelques minutes.

              Je constate que le soleil blanc qui certes crame nos épidermes semble moins un problème majeur pour la plupart des plantes que le problème réel d’excès de température.
              Je m’explique.
              Les plantes céréalières, maraicheres ou fruitières ne dessèchent que lorsque le stress hydrique du sol ne leur permet plus de pomper assez de flotte
              afin de pratiquer l’évapotranspiration nécessaire à leur régulation thermique.

              Peut-être que les plantes qui existent depuis des centaines de millions d’années avant la venue d’homo sapiens ont déjà connu des périodes où la couche d’ozone était moins épaisse et filtrait moins le soleil, et qu’elles sont aptes à supporter des UV puissants…

              Dernière réflexion, a priori je dirai que si l’on pulvérise de l’argile sur les feuilles il y a peut-être également un risque de contrarier leur processus vital d’évapotranspiration…

            • … ha oui, l’évapotranspiration. Le truc indispensable aux plantes, puisqu’elles n’ont pas de coeur pour amener les éléments nutritifs partout où ils sont nécessaires.

              Merci pour l’idée.

              Peut être que ne pas couvrir les feuilles au bout des branches mais presque toutes les autres pourrait suffire pour maintenir l’évaporation tout en protégeant la plante de trop de soleil.

              Il faut que je teste.

    • Certains arbres font des branches qui ne se divisent que 3 fois, d’autres comme les figuiers donnent des dizaines de petites branches pour chaque branche principale.
      Donc, la longueur de la partie prélevée n’est pas vraiment parlante. En fonction de formes et des parties récupérables ça peut varier de plus ou moins un paquet de centimètre, mais se baser sur environ la longueur d’une main, ça donne de bons résultats dans l’ensemble.

      • Raynote

        Merci pour la réponse. C’est très clair. Maintenant, j’ai compris.

        En fait, je m’étais trompée: ce n’est pas un figuier que j’avais repéré dans mon voisinage mais un noyer. Je suis passée le voir ce matin et j’ai constaté mon erreur.

        Dommage car j’ai bien envie d’un figuier… je vais continuer à chercher, et m’enquérir auprès de mes voisins et relations.

  5. salagouducro

    il vaut mieux etre jeune si vous vous cassez le cul comme çà car d’ici a ce que vous ayez une recolte correcte … ou alors ce sont vos enfants qui en profiteront !

    • Ha.

      Et tu conseilles quoi alors ?
      Ne rien faire, ne pas essayer d’être un peu autosuffisant.
      Continuer à faire confiance aux banques et dépendre pour tout des supermarchés qui ont au moins 2 jours de stock ?

      Si tu veux faire d’autres commentaires comme celui-là, va plutôt sur le site de parti socialiste.

      Ceci dit, à part pour les arbres fruitiers, on profite beaucoup plus vite des plantes que ce que tu supposes. Par exemple les plants de tomates supplémentaires en quelques semaines en bouturant les gourmands, ou des dizaines de tuteurs dès l’année suivante en bouturant un petit bout de racine de bambou, ou obtenir gratuitement des dizaines de lauriers rouges, blancs, roses, jaunes… pour recouvrir une clôture transparente en grillage…

      • NAPOLEON.IV

        Nous achetasme un cerisier en pépinière il y a deçà deux ans et, avec seulement un tronc de 1 mestre et 5 branches, il produisit une quinzaine de cerises grosses comme des mirabelles! De plus, il doubla de volume! Alors je te conseille d’agir au lieu d’escouter les ragots des « imbéciles exploitables ».

    • Raynote

      Non, Salagouducro, tout dépend de l’arbre, de la plante.

      Sur un site étranger de jardinage, j’ai appris il y a quelques mois qu’on pouvait, en mettant en terre des tiges vertes de l’année, de sureau (en les prélevant 2 à 3 mois après qu’elles aient commencé à pousser), avoir les premiers fruits l’année suivante. Je pense pouvoir en récolter suffisamment pour une tarte ou un pot de confiture dans quelques années…

      Qui parle d’attendre une génération !!!

      • salagouducro

        agir ? je ne fais que çà et vous ne me connaissez pas !alors les conseilleurs ne sont pas les payeurs c est vérifié ici

        @Raynote le sureau est un arbuste endémique donc pas de problème il ne demande même pas qu on s occupe de lui c est un arbre qui m a toujours étonné , coupé a raz (pas par moi) il était 2 fois plus gros la saison suivante !

        pour ceux des autres commentateurs hargneux qui se défoulent a bon compte et ont les portugaises ensablées j ai simplement (ayant perso bien du boulot avec mes plantations )tenté sans succès apparemment de faire comprendre , , a des « vieux » comme moi que l espoir d une récolte minimale exploitable pour une ou 2 personnes s éloigne dans la mesure ou on est du coté glissant de la planche de l age , comprendé ?

        @ alexandre : lorsque tu photographiera (pas photoshop) ton « enorme recolte » de ceci ou cela qui permet de vivre en autarcie alimentaire en partant d éclaboussures de peaux de fruits alors je serai d accord , etre critique n est pas etre un ennemi

        de la discussion sort la lumiere pour ceux qui veulent la voir , du refus de la discussion ne sort que des insultes et des invectives ,de la dictature quoi ! le niveau descend descend !

        ps quant a des accusations de « socialie » alors là je me marre bien !

        • Pas « énorme » récolte. Que des petites quantités. Avoir pas loin de 100 espèces sur un mouchoir de poche, ça ne donne que des petites quantités.
          Mais comme toutes les plantes produisent à des moments différents, c’est intéressant, par petites quantités fréquentes.
          C’est mieux qu’une seule variété, une seule fois par an, puis devoir acheter tout le reste.

  6. Lancelot

    Au fait, jamais de mildiou sur tes plants de tomates ?

    car en y réfléchissant il est possible que dans les villes l’air soit plus sec et que les rosées provoquant le mildiou n’aient pas cours ( surtout à Marseille !)

    Les plants de tomates sont plus sensibles que les vignes au mildiou, donc pas besoin de traitement sans doute pour tes deux pieds.
    Il en va tout autrement dans la campagne et plus on remonte au nord plus également l’oïdium est présent. Ce sont les rosiers qui l’attrapent en premier, il y a quelques décennies les viticulteurs plantait de petits rosiers en bout de parcelle en guise de lanceurs d’alerte…

    • Non, je n’ai toujours pas eu de maladie des tomates. Mais je connais l’astuce de ne plus mouiller le feuillage, seulement les pieds, quand les plantes commencent à être grandes. Pour le moment apparemment ça suffit.
      Mais ça doit aussi être lié au climat beaucoup plus sec près de Marseille.

  7. titus

    Au début j’étais un peu dubitàtif à l’idée de faire du bouturage avec un plant de tomate mais mon seul essai à fait des racine dans un ramecain avec 4cm d’eau. D’ailleurs tu me recommande quoi pour pouvoir en profiter parcequ’il est trop tard pour qu’il est le temps de faire de tomate non ?

    • Ca dépend où tu habites. Moi dans le sud, à côté de Marseille, à seulement 400 mètres au-dessus du niveau de la mer, j’ai un mois de chaleur en plus que dans le nord, ou en altitude.
      Pour moi il est encore temps de mettre presque tout ce que je veux en terre.

      C’est déjà une petite plante avec tige, feuilles et racines, pas une minuscule graine. C’est un gros mois de gagné.

      En plus c’est gratuit, donc tu peux tester tout ce que tu veux.

      Par rapport à d’autres boutures d’arbres à fleurs, de plantes de décoration… les tomates sont destinées à produire des fruits.
      Si la chaleur est suffisante on peut avoir des tomates hors saison, comme celles des commerces, toute l’année, cultivées en serre.
      Il y a très peu d’insectes pour polliniser, ou plus du tout, mais pour les tomates ce n’est pas gênant. Ces fleurs sont auto-fertiles. Il suffit de les secouer pour avoir de très grandes chances de donner des fruits, si la pièce est assez chauffée.

      • titus

        OK merci pour les conseilles. Je la re-bouturrai à la fin de la saison pour l’année prochaine.Tant mieux si j’ai de tomates cet année, de toutes façon si on a un été aussi long que l’année dernière normalement ça va le faire.

  8. Henri

    Peut-on bouturer ou marcotter des noyers?
    J’ai essayé à plusieurs reprises sans succès.

    • Je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer. Il n’y a pas de noyer autour de chez moi.

      Par contre il y a plein d’amandiers. J’ai fait juste quelques boutures en prenant quelques rameaux en passant devant par hasard, sans rien préparer, à 3 périodes de l’année différentes et je n’ai pas eu de résultat.
      Mais j’ai seulement fait seulement peut être 8 boutures d’amandiers en tout, donc ce n’est vraiment pas assez.
      Grosso modo il faut au moins 5 essais pour avoir au moins une bonne bouture. Avec les bois durs, encore plus.
      Je retesterai bientôt. Mais cette fois au printemps, quand l’arbre commence à se faire beau, avant la floraison.

    • francis

      il vaut mieux mettre des noix en terre

  9. Bernard Deham

    Cela fait plaisir de voir sa passion partagée par d’autres. Je réutilise des bouteilles en PET pour mes boutures depuis qu’elles sont sur le marché (1979-80?). A l’époque, il y avait encore un renfort noir en PE pour les soutenir. Pour le marcottage aérien, j’utilise de pr3férence du polyéthylène, plus souple que le PET.
    Je préfère les bouteilles aux sacs plastique car elles sont plus étanches et le substrat ne sèche pas.
    Je vis en Thaïlande, ma femme et mois nous faisons beaucoup de boutures et de marcottes aériennes. On utilise de la bourre de coco moulue, trempée dans l’eau. voici le lien vers une petite video sur youtube: https://www.youtube.com/watch?v=fxqHwp8VTk8
    Avez-vous essayé avec de la sphaigne (mousse du gazon) aussi appellée nid doux car les oiseaux s’en servent? Voire de la tourbe?

  10. Yoland BENARD

    Je suis à la recherche de la méthode pour bouturer le tiaré (Gardenia tahitensis ) jusqu’à maintenant je suis bredouille
    . pourriez vous m’aider ?

    • Non, je ne connais pas encore cette plante. Par contre je profite de l’occasion pour rajouter quelques infos.

      Alors justement, j’ai essayé de bouturer une belle plante tropicale, d’intérieur, chez moi ces derniers mois et rien n’a marché. Une plante toute en longues feuilles bien solides.
      Toutes les boutures se sont pourries l’une après l’autre. Je crois que j’ai compris l’erreur :
      J’ai pris la plus belle feuille, avec un magnifique liseré jaune sur chaque bord et j’en ai fait plein de morceaux.
      … sauf que, là, sur la plante d’origine c’est des magnifiques feuilles d’un vert très sombre qui sortent de terre, pas du vert clair entouré d’or. Ca c’est les vieilles feuilles qui mourront bientôt.

      … donc je vais réessayer mais à partir des nouvelles pousses en vert bien vif.

      Autre chose, puisque c’est la bonne saison, autant en profiter.
      J’avais déjà dit que presque n’importe quand une bouture sur 5 réussit. Grosso c’est à peine moins et il y a quand même des périodes où certaines plantes ne veulent rien savoir, mais pour d’autres c’est le contraire et c’est très surprenant.
      Par exemple à la fin de l’automne j’ai sévèrement taillé beaucoup de mes arbres mais plutôt que de jeter les branches, j’ai planté tous les plus beaux morceaux. Là je me retrouve avec plus de 20 boutures de vignes trop trop trop belles. Pareil pour la taille de l’abricotier, de tous les rosiers, plein de boutures d’olivier, d’amandiers, de lauriers de toutes les couleurs…

      … mais j’ai des boutures de figuier de plus d’un an qui sont encore minuscules, des petits arbustes de moins de 30 centimètres. Là depuis deux mois je teste les boutures de très grandes tailles, jusqu’à 1m50 environ, directement une grosse branche. Figuiers, amandier, abricotier, pruniers…
      On dirait que pour les très gros morceaux la réussite descend environ à une sur dix, mais apparemment ça donne en deux mois un nouvel arbre de la taille d’un figuier de trois ans.
      Je n’ai pas encore assez de recul pour voir la survie des nouveaux arbres, mais ça semble très intéressant de bouturer de gros morceaux au printemps.

      • BONO Gilbert

        Bonjour Alexandre, j’habite aussi autour de Marseille
        Juste pour vous dire que vous m’avez régalé autant pour vos coups de gueule que pour vos astuces et conseils, un grand merci!

    • Anne de Lorraine

      Bonjour,
      J’ai repéré un site « Tahiti en France » qui parle de bouture de tiaré avec de la perlite et une mini serre !
      Un peu de chaleur et de patience…
      Et comme Bernard Deham (message plus haut), j’utilise de la bourre de coco (vente chez Lidl)très bon rapport qualité-prix pour mes boutures.

  11. Avearahi

    Bonsoir,

    Je rêve d’un saule pleureur. On m’a donné 2 bouts de branche en me disant de les mettre dans un verre d’eau. J’ai bien enlevé les feuilles, mis peu d’eau. Y’a t’il des chances qu’elles prennent ou faut-il les mettre dans du terreau ?
    Merci d’avance pour votre aide.

    • Anne de Lorraine

      Bonjour,
      Je cherchais comment bouturer un figuier, et j’ai tombé sur votre site, marrant ! J’ai « récupéré » aujourd’hui quelques petites branches « aoûtées » d’environ 30 cm. Pour l’instant elles trempent dans l’eau. Je vais les recouper au sécateur, supprimer les feuilles abîmées, réduire de moitié les autres. Je vais ensuite planter ces branches à l’étouffée dans de la bourre de coco. Je verrai au printemps le résultat et vous communiquerai le résultat !

    • Anne de Lorraine

      J’ai déjà bouturer des saules (tortueux entre autre), aucun soucis dans de l’eau, les racines viennent très vite, c’est inratable ! La première fois j’avais mis ce feuillage avec un bouquet de fleurs : le bouquet a fané mais le saule a fait de belles racines.

  12. Voici une autre méthode de bouturage très différente :

    Quasiment toute la bouture est enfoncée en terre, là où la température reste presque constante, pour éviter les coups de froid de la mauvaise saison.


    « A la Sainte Catherine, tout bois prend racines »

    Elle semble plein d’avantages.
    C’est extrêmement peu de travail, aucun entretien. On met des bâtonnets en pleine terre et on rempote un an plus tard ce qui a poussé.
    Trop simple.

    De mon côté je constate qu’une très grande partie de mes boutures de printemps et d’été est dans un état qui fait peine à voir. Le changement climatique fait aussi souffrir presque toutes les boutures, pas seulement les plantes qui naissent à partir de graines.
    Donc les boutures d’hiver, pendant que le soleil devenu blanc cogne moins fort, sont une seconde chance d’avoir de la production.

    Et hop !
    Je viens de faire une trentaine de boutures de verveine, une quinzaine de bouture de vigne.
    Demain je ferai quelques dizaines de boutures d’oliviers, de pruniers, d’amandiers…

    Des petits bâtonnets plantés en pleine terre, pas en plein soleil, et oubliés pendant un an sans aucun travail supplémentaire…
    😉

  13. chrestia

    je reproduit mes brugnogniers (orthographe ?)en replantant un noyau et ça marche super bien j’ai un vrai verger qui pousse très vite et les fruits sont bons…idem avec des néfliers du japon mais échec avec les cerisiers

  14. chrestia

    je précise que les néfliers ça pousse vite mais ça prend bcp de temps pour avoir des fruits contrairement aux brugnons

  15. On peut vraiment planter une bouture à l’envers et ça donne des résultats positifs

  16. DELEUZE

    Cher Monsieur , Grand merci de vos explications simples , precises et completes . Je voterai pour vous , a 100/100 , si vous pouviez remplacer nos enarques incompetents…… je suis comme vous atteint d une  » taxite  » qui devient chronique . Encore merci et bon noel . Je peux ( si vous habiter pas trop loin du 30 ) ,vous apporter un  » dracena drago , de 3 ans issu de graines ramassées a Tenerife ….. Malgré les CITES !!!!!

  17. Axel

    Bonjour,
    Merci pour le partage de vos expériences
    Vivant en Amérique central il est assez facile de faire pousser a peu prêt tout. Mais certaines plantes a partir d’une graine mettent quand même des années a produire des fruits donc voila ma question. En pratiquant soit un bouturage ou un marcottage d un citronnier produisant déjà des fruits. Est-ce que automatiquement cette bouture ou marcottage donnera des fruits rapidement?
    Merci pour votre reponse

  18. bonjour et merci pour ces precieux conseils et astuces.Je me peremets de vous contacter afin de trouver une solution à un probleme que je rencontre .En effet,je souhaite transporter des plants de fruitiers gréffés par avion et je ne sais pas comment m’y prendre pour que les plants restent dans les bonnes conditions et puissent repartir une fois à destination (le voyage dure – heures par avion ).
    J’ai vu la technique consitant à mettre des boutures dans des bouteilles pour le voyage mais là il s’agit de plants greffés donc un peu plus volumineux.
    Merci par avance de vos precieuses reponses.

  19. ishub

    Merci et bravo pour cet article. En ballade, je cueille pour faire des bouquets. Au retour, je plante direct en terre certains arbustes et surprise : reprise pour certains !!!
    Cdt

  20. pat Jay-libérati

    Merci Monsieur !!, je suis dans le Gers j’ai 2ha !et une passion pour les boutures !j’ai lu avec plaisir vos essais et réussites de boutures, j’abonde complétement avec vos réactions ! j’adore !! votre façon de dire les choses! super !je file à mes boutures…j’ai réussi plusieurs boutures de lauriers fleurs, mis en pots après racinage ds l’eau !et rosiers, je suis émerveillée de réussir des reproductions !! continuez à nous émerveiller ! pat.

  21. riviere michel

    bonsoir
    tres interressanta lire , je suis un peu comme vous toujours essayer des choses nouvelles et dans tous les domaines
    salutations Michel

  22. Bonjour et merci pour cet article !!!

    Je suis tombée amoureuse d’un figuier et un cerisier dans l’écurie ou est mon cheval ! Je souhaite donc le bouturer mais je suis totalement novice ! J’ai assez bien compris le principe et je vais me lancer mais je ne sais pas ce que je vais devoir faire de mes bouture l’hiver..

    Dans la maison nous avons une pompe à chaleur qui malheureusement ne nous permet pas d’avoir de plante, pourriez vous me dire ou je dois placer mes boutures pour l’hiver ? A la cave près d’une fenêtre ? Dans le jardin sous une serre ? Cordialement

    • Bonjour,

      La violence du changement climatique a des effets aussi sur les boutures. Par exemple l’hiver dernier j’ai bouturé environ 200 magnifiques bouts de branches de figuier, mis à mon endroit habituel du jardin, là où ça semble marcher le mieux, le même depuis un gros paquet d’années, mais c’est la première fois que j’ai 100% d’échec. La température folle avec trois fois des écarts de plus ou moins dix huit degrés en quelques jours a tout tué.

      Je crois que le mieux est de varier les conditions de stockage à partir de maintenant, puisque les problèmes météo empirent tous les ans.
      Par exemple quelques boutures à l’intérieur de la maison, près de la fenêtre des wc, là où ça ne gènera pas.
      Quelques boutures dans une serre. Quelques boutures contre un mur toujours à l’ombre. Quelques boutures sous un gros arbre qui permet un éclairage direct quelques heures par jour…

      Malheureusement il ne semble plus y avoir de règles fixes qui fonctionnent encore. Toutes les plantes exposées aux conséquences du soleil devenu blanc souffrent énormément.

  23. HAL

    Bonjour Alexandre,
    J’adore toujours autant relire tes anciens articles.
    A propos de lui-ci, j’ai une question :
    J’habite quelque part dans l’ouest (région relativement arrosée correctement) et mon voisin a planté il y a longtemps un énorme kiwi (très bien fourni en kiwis), dont de nombreuses branches dépassent sur mon terrain.
    Avec son accord, j’ai prélevé il y a un mois quelques branches (coupe franche) que j’ai mises dans la cuisine dans une bouteille d’eau, et cette eau je la change chaque semaine.
    Depuis il ne se passe pas grand-chose à part un dépôt laiteux au niveau de la coupe.
    As-tu quelques instructions précieuses à ma fournir pour la réussite d’une future plantation ?
    Merci pour tout.

    • Bonjour,
      un mois et toujours pas de racines, donc c’est probablement raté. Il vaut mieux faire une autre bouture. Ou encore mieux, plusieurs, dans des conditions différentes. Par exemple un petit bout dans du terreau à l’ombre, un autre petit bout dans une zone lumineuse mais à l’abris de la morsure directe du soleil, il y aura quand même plusieurs degrés de différence, etc.

      De mon côté il y a des plantes que je n’ai jamais réussi à reproduire, malgré de nombreuses tentatives. Par exemple un rosier magnifique, un grand cerisier, des amandiers…
      Je ne suis pas vraiment déçu. On ne gagne pas à tous les coups, mais au moins j’ai essayé. 😉

    • Clovis

      Normalement le kiwi se bouture très bien en juillet ( avant l’aoûtement ) mais à la première condition de mettre tes boutures dans du terreau humide,
      Et surtout, de les tremper préalablement dans de l’hormone de croissance. Pas besoin d’acheter une connerie chimique en jardinerie : ta salive ou ton urine ou du purin de consoude, ou de prêle ou ou d’ortie sont bien meilleurs ( salive + urine + purin c’est encore mieux).
      Mais sans tremper tes boutures dans une hormone de croissance ton kiwi ne prendra pas, c’est normal.
      Et c’est pareil pour les greffes de quasiment tous les fruitiers…ça fait quelques millénaires que ce savoir faire ancestral a été validé en Occident, en Asie et même au moyen orient très longtemps avant l’apparition de la secte des adorateurs décérébrés de momo le pedo…

      • Yannick

        Bonjour, je vais suivre votre conseil ce mois-ci, j’ai fait des boutures de kiwi en mai avec assez peu de réussites. J’ai aussi fait germer des graines de kiwi d’un ami, savez vous si la plantes produira les mêmes fruits que la plante mère comme cela se passe avec une bouture ?

        • Bonjour,
          je ne m’y connais pas assez en kiwi. C’est nouveau pour moi. J’ai commencé ces plantes il y a seulement deux ans et je n’ai toujours pas cueilli un seul fruit.

          Tout ce que je peux dire est que les kiwis, comme certains figuiers et quelques autres plantes, sont des cas particuliers.
          C’est comme s’il y avait trois sexes : des plantes mâles, des plantes femelles à disposer en nombre à côté d’une plante mâle, et des plantes auto-fertiles (mais qui semblent avoir mauvaise réputation à priori).

          A moins de bien s’y connaître, de savoir ce qu’on bouture (mâle, femelle, autofertile), ça risque d’être compliqué avec les kiwis.

  24. HAL

    ok merci à vous deux, trop tard donc pour cette année. je tenterai tout cela en juillet 2020, si on est encore vivants….

  25. gabelle

    bonjour une mamie qui s’y connais en kiwi; m’a dit faut compter 4 ans
    pour les fruits, elle en a planté y a 2 ans ils ont bien grimpés mais niet .patience, moi j’ai mis des boutures en terreau .ça a bien pris.
    mais long a démarrer, du coup par manque de place, suis passé a du « productif ». cette année les tomates donnent du tonnerre jamais vu ça.
    un plant de noire de crimée est a bloc des bestiasses de 400/500gr et oui suis un ancien marseillais!
    j’ai meme un plant qui donne pour la deuxieme année, il a passé l’hiver 2019 en pot et et repartit de + belle, comme quoi faut pas tout croire, il faut essayer, tenter, rien n’est facile a part les labiiées, sauge, romarin, thym, basilc,lavande etc là tu coupes la pointe, dans le terreau et hop fastoche.ps

    j’ai récupéré des citronniers et autre agrumes jetés au poubelles remplis de morpions divers et variés,
    cochenilles etc, ils repartent entre 18 et 24 mois,

    et ils commencent a donner des fruit au bout de4/ 5 ans,

    les oliviers c’est encore plus long:
    un ramassé avec la motte sèche dans une rue,il me donne des olives au bout de 6 ans les tiges on commencé a repartir du bas, jusque au trois quart .a+ jm

    j’ai réussi a avoir des graines de artemisia annua’
    interdite par ces ENCULES de big pharma(tu parles elle soigne le palu le covid et même certains cancers)

    semé début juillet, il y a une petite plantule mini , mais j’y suis arrivé yess!

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